Impôts : L'accès à votre espace personnel sur Internet est mieux protégé
Une mesure de sécurité supplémentaire a été mise en place par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) après la cyberattaque qui a visé le site Internet des impôts. En cas de perte de ses identifiants de connexion, le contribuable devra désormais répondre à une question secrète avant de pouvoir en récupérer des nouveaux.
La Direction générale des Finances publiques (DGFiP) a décidé de renforcer la sécurité pour accéder à son compte personnel sur le site des impôts. Cette mesure a été prise après l'attaque informatique qui a touché environ 2.000 comptes de contribuables en juin dernier, explique Capital ce jeudi 29 août.
Auparavant, en cas de perte de ses identifiants de connexion, l'utilisateur n'avait qu'à faire une demande en ligne. Le numéro fiscal et un lien pour modifier le mot de passe étaient alors envoyés par e-mail. Désormais, une étape supplémentaire est nécessaire. Le contribuable devra d'abord répondre à une question secrète.
Une attaque détectée rapidement
Lors de la cyberattaque mi-juin, Bercy a en effet constaté que les pirates ont utilisé les boîtes e-mails des utilisateurs. « Tout est parti de là. Les usagers doivent bien sécuriser leur boîte de messagerie avec des mots de passe adaptés » , indique le ministère à Capital, ajoutant que « la DGFiP a constaté une vague inhabituelle de renouvellement de mots de passe de plusieurs espaces particuliers sur impots.gouv.fr » . C'est par ce biais que les hackers ont réussi à prendre le contrôle des « espaces personnels » sur le site des impôts.
Les pirates ont ainsi ajouté sur certains comptes des crédits d'impôts supplémentaires ou ont modifié des coordonnées bancaires. Selon Bercy, l'attaque a toutefois été détectée rapidement et n'a pas causé de dommages pour les particuliers. Des dispositifs de sécurité complémentaires, en plus de la question secrète, pourraient être mis en place comme l’envoi d’un code par SMS ou l'instauration d'un système biométrique, précise Capital .
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